Parcours

 

À sa naissance ses parents décident de devenir végétariens. Une révolution hors des sentiers battus à l'époque, pour ces pionniers en quête d'un "mieux être" qui tentaient l'expérience du « sans viande » et de l'alimentation biologique. Pour Sébastien Bonhomme, il ne s’agit pas d'un simple régime alimentaire, qui n’a d’ailleurs rien à voir avec la mode actuelle « du sans viande », mais d’une quête de conscience dans notre consommation et l’interconnexion que nous entretenons avec le vivant.

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« Dans une société gouvernée par le monde de l'avoir, le mode de consommation est un acte politique » dit-il.

Issue d’une famille aimante et traditionnelle, la reconnaissance vient cependant de ce que l’on « produit » ici la valeur travail prime. Instinctivement il suit son père qui lui transmet naturellement une dextérité manuelle, à 20 ans Sébastien est reconnu dans le secteur de la rénovation de l’habitat.

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« Tu fais donc tu es… » au détriment de l’être…

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Très jeune ces questionnements existentiels le conduisent vers la religion catholique qui, en réponse à ses interrogations, apporte du sens à cette recherche de vérité. Issue d’une mémoire Karmique, son adolescence est rythmée par un service dévoué à l’église, qui sera la base de la foi Christique qu’il porte aujourd’hui au-delà de toutes religions. En effet avec l’expérience, il appréhende la religion avec beaucoup plus de recul.

Originaire du nord de la France, l’observation de ces plaines dénuées d'arbres et de diversités le révolte, il se forme entant que maraîcher en agriculture biologique. Ceci en réponse à un système capitaliste qui, selon lui, « tue beaucoup plus qu'il ne valorise ». Profondément révolté contre « le système » il se marginalise et plonge pendant une dizaine d’années dans un schéma autodestructeur. Alcool et cannabis, se fondent dans une pseudo-rébellion qui, sans l'empêcher d'être actif et créatif, le piège jusqu’à se poser vers 28 ans les questions qui seront à l’origine d’une transformation radicale…

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« Est-ce que je continue ? Et jusqu’où ? D’où vient cette révolte ? Qui suis-je vraiment ? »

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Premier voyage au Pérou en 2009 avec l'objectif d'en finir avec les dépendances, où il rencontre Claude Sciortino « Jamaël » et Emilio Escariz, tous deux initiateurs du centre Huamanwasi. Sa découverte fut bien au-delà de ses idées préconçues. Ce parcours chamanique accompagné des plantes maîtresses et des diètes, lui ouvre subitement la conscience. Les réponses à ses questions existentielles se présentent… L'intensité de ces instants d’éternité lui laisse à la fois entrevoir l'Être dans toute sa grandeur et en sa subtile fragilité. Sébastien trouve ici « sa vérité », alors que la vie prend tout son sens.

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« Quant à ces expériences indicibles, les mots ne suffisent pas… Les plantes évoquaient mon passé, mais aussi mon futur qui apparaissait comme… Limpide. »

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Trois années difficiles, l'ego en résistance au changement, lutte désespérément contre les mutations en marche. La personnalité construite sur les peurs et une éducation moralisatrice et sécurisante se désagrègent davantage à chaque retraite. Des révélations parfois difficiles à vivre, lui font découvrir l'immense pouvoir des enthéogènes, pour enfin conscientiser sa rébellion comme la manifestation d’un désordre intérieur et assumer sa vie dans sa globalité.

 

« J’ai dû dut abandonner les schémas d’une vie à contre-courant et transformer entièrement mon existence en m’impliquant totalement au service de la Vie. »

 

Ces voyages initiatiques au Pérou, puis en Inde, le guident en Sardaigne. L’alchimie opère, là il retrouve Jamaël pour entamer sa véritable formation. La transmission directe de Jamaël par le charisme de son parcours, enrichi son expérience, en révélant les potentialités qui veillaient au fond de lui, le conduisant vers la reconnaissance de sa dimension Christique. À 36 ans une page déterminante s’ouvre.