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Développent personnel… Entre réalité et mirage…

Dernière mise à jour : 24 avr.

Combien de vies, l’humain doit-il passer, avant d’être mûr pour changer en profondeur et avoir conscience de la dimension spirituelle ? Le chamane lui, pénètre le monde de l’au-delà, en s’appuyant sur les souffrances qui l’ont mené à traverser les déboires de la nature humaine. Nous avons tous fait le choix de naître à cette époque charnière qui, selon la philosophie hindoue signe la fin de l’âge de Fer, laquelle correspond aux prémices de l’ère du verseau. Cette transition fondamentale active les consciences et soulève des possibilités au-delà de nos concepts actuels.


Mais concrètement qu’en est-il ?



L’horloge cosmique est précise, nous parlons ici des grands cycles de 26000 ans. Lors de l’équinoxe de printemps, depuis l’an 1 de notre ère, correspondant à la naissance du Christ, chaque 21 mars, le Soleil se lève systématiquement dans le signe du Poisson. Selon la précession des équinoxes, le Soleil de l’équinoxe de printemps (21/03) ne se lèvera en Verseau qu’à partir de l’an 2160. Alors seulement, l’ère du verseau sera effective. De là, devront intervenir la « rénovation du monde » et probablement un retour de l’énergie christique, sous les auspices du Verseau. Alors patience… L’important n’est pas la destination, mais bien le parcours de l’être, ici et maintenant.


Cependant un ego arrogant, nourri par l’ombre de ses insatisfactions, ne peut accéder à ce chemin de conscience, s’il cherche à se mesurer aux autres pour les dominer. Souvent une vision négative envers autrui, vient d’une incapacité à changer profondément les choses en soi. La grande majorité des Occidentaux, trop mentale, ont des difficultés avec le corps. On remplit souvent la tête de stages, de nouvelles techniques « à la pointe » généralement utilisées une fois, en pensant tout savoir, c’est le piège du développement personnel. Un manque de profondeur et de véritable motivation à se remettre en cause, est bien souvent à l’origine de nos égarements, et « erreurs de parcours ».


Dieu ne se rencontre pas dans la consommation de stage. Ce vide existentiel ne peut se combler par un quelconque achat, ni par l’attribution d’un titre, aussi présomptueux soit-il. En réponse au système monétaire dominant, l’attractive gratuité de certains stages, révèle souvent un manque de vraies transmissions. Quant à ces « généreux donateurs » prônant la spiritualité gratuitement, il est légitime de se poser la question à savoir : comment vivent-ils au sein de la matrice ?


La relation que nous entretenons avec l’argent est liée à l’estime de soi, à la manière dont nous valorisons notre créativité, et au fonctionnement du premier et second chakra. De nouveaux préceptes doivent conduire à l’exploration individuelle, et non à des manifestations égotiques issues d’enseignements sans structure ni contrôle.

Souvent la vision négative envers autrui, vient d’une incapacité, à changer profondément les choses. Toute transmission, aussi bien intentionnée soient-elles, rémunérées ou non, n‘offre pas toujours un droit à l‘éventuelle mise en pratique. Comprendre l’existence, signifie approcher l’être dans sa condition humaine et sa maturité psychique.


Constater notre ignorance, aide à traverser des moments difficiles. Avec le temps ces souffrances ou, ces rébellions évoquent bien autre chose. L’ego est à la porte d’un inconscient embourbé de mémoires non résolues et parfois de désespoir. Ainsi, des temps d’introspections s’imposent pour clarifier les erreurs ou les blâmes, qui d’ailleurs ouvrent à de futures réconciliations. Ces expériences nous rappellent à la réalité de l’existence, qui par des prototypes référentiels vient étrangement enrichir la présence de l’invisible, « ici-bas ». C’est en approchant humblement les connaissances du corps, de l’âme et de l’esprit, que le chemin nous conduit naturellement à la découverte de la prière, comme un précieux soutien jusqu’à la guérison. Cela n’est pas une mixture approximative de connaissances, accompagnée d’un tambour exprimant rébellion ou crise d’affirmation. C’est la nature elle-même, qui interagit en chacun, par la fonction de Réconciliateur…


En cela le chercheur en quête de vérité, souvent par défi, se lance dans un parcours au Pérou… Et perçoit à ses dépens qu’il ne s’est pas engagé dans un stage ordinaire… Il traverse alors une étape charnière de sa vie intime, orchestrée par l’être. Lorsque le mental se rend, alors, le patient prend conscience du « clin d’œil cosmique » que l’âme lui transmet en un sourire éternel.


Quelles que soient les recherches personnelles, le désir de pouvoir, de renouveau à se différencier, évoque généralement un manque de structure et de déontologie quant aux lois de l’univers. Ceci peut mener à la dérive, particulièrement dans un processus comme celui des enthéogènes. La projection sur les chamanes ou guides spirituels, perçue comme détenteur d’un pouvoir, brouille la véritable démarche en l’idolâtrie. En effet, sans prise de recul quant à ces jeux de miroirs et de pouvoir, lorsque inévitablement le chercheur prend conscience que le maître tant admiré, est seulement comme lui, un homme ou une femme ; La déception intervient en un besoin de dénigrer, ou de léser le maître, l’homme et surtout l’enseignement reçu…


Encore une quête de dieu projeté à l’extérieur…



Pour le Chamane ou le thérapeute, la priorité reste dans le service envers toutes choses vivantes et à l’être en évolution. Nous sommes les serviteurs de la Vie, issue de la source cosmique de tout amour. La mission consiste à créer un encadrement sécurisant, rassurant ainsi la démarche des patients, qui permet l’ouverture de leur propre espace de guérison, vers leur pleine autonomie.


Cependant, le postulant doit être habité par un minimum de Foi, envers lui-même et le guide. Son degré d’authenticité, ou de non-clarté face au thérapeute, intervient tel un miroir. L’objectif avant tout engagement, sera de devenir le plus transparent possible.

Si des confusions, ou des non-dits sont véhiculés dans la rencontre avec le thérapeute, le traitement peut déraper dans des projections personnelles nuisibles.

 

Le chamane lui, tentera de faire le lien entre les conflits de l’ego et la véritable source de recherches, c’est un art délicat et fastidieux, car ces jeux égotiques évoquent d’avantages un enfant capricieux. Lorsque le patient s’en remet pleinement à retrouver la richesse de cet enfant intérieur, avec ses fragilités et mécanismes de protections, il atteint directement l’essentiel de sa quête.


Certains novices sur le chemin thérapeutique manquent d’expérience, séduits par l’ascension, les plantes peuvent exacerber l’ego, dans une tentative à remettre la conscience sur les rails. Nombreux ceux qui s’empressent d’annoncer un titre de Curandero, ou autre canal élu des sphères galactiques… Cependant ils portent une responsabilité pesante, échappant à leur concept, au risque de manifester un constat d’échec.


Accompagner une éventuelle guérison, être un Médiateur, nécessite d’entrer dans les questions existentielles, cela prend du temps, il faut pénétrer dans un processus de prise de conscience des mémoires. Les diètes et les plantes médecines, seront alors proposées pour activer une véritable transformation…



Dans toute démarche thérapeutique, il est nécessaire de revenir à l’essentiel, et à la motivation de notre quête initiale. Les grands initiés de ce monde étaient bien souvent des êtres simples. Ainsi dans le domaine agricole par exemple, nous découvrirons probablement d’avantage d’êtres éveillé que dans le secteur spirituel.


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